- “déconcentrer la gestion des ESAS à l’EPSCP pendant la durée de leur affectation ; lever la référence aux 384h”…
L’expérimentation de cet “Acte II” permettrait également de :
- “supprimer les règles spécifiques qui régissent le fonctionnement des instituts et écoles, ainsi que des services communs” - comme les règles spécifiques des IUT.
Vingt-trois mesures qui pulvérisent les cadres réglementaires et instituent la mise en concurrence et la généralisation des inégalités de gestion entre établissements sur le territoire.
Sans aucune concertation préalable, tous ces éléments semblent avoir été diffusés auprès des directions des établissements “pilotes” de l’Acte II de l’autonomie : les universités d’Aix-Marseille, de Pau et des Pays de l’Adour, de Bordeaux, de Haute-Alsace, de Rennes (EPE), de Perpignan, Paris-Panthéon-Assas (EPE), Sorbonne université et l’École centrale de Lyon. Une réunion multilatérale a finalement été programmée le 13 juin juste après notre demande d’informations sur le document… Hasard ?
Au questionnement du SNESUP-FSU sur le statut du document, le ministère n’a ni répondu ni démenti. Le SNESUP-FSU réitère donc solennellement ses demandes. Quel est le statut du document qui semble avoir été produit par l’administration centrale dès le mois de février mais soigneusement caché aux organisations syndicales ? Qui en a été destinataire ?
Puisqu’à terme, tous les établissements seront concernés, le SNESUP-FSU invite tous les collègues, les élu·es dans les conseils centraux (CA, CAc, …) et les CSA à questionner les équipes présidentielles de tous les établissements sur leurs projets, sur la réception du document ainsi que sur les éléments qu’ils envisagent ou envisageraient de retenir pour cet “Acte II”.
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