Élection du CSA-UM le 8 décembre à l'urne : réunion d'information FSU (Snesup, Snasub, Sncs) |
Nos candidat·e·s
Notre 1ère analyse pour mieux comprendre les enjeux de cette élection
L'Université de Montpellier : L'Université de Montpellier (UM), c'est presque 50 000 étudiants et 5 100 personnels(1) Parmi ces personnels, 2 300 sont BIATS (personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé), 2 100 enseignants et enseignants-chercheurs, 700 doctorants ou chercheurs contractuels. 3 200 agents sont fonctionnaires, 1 900 sont contractuels.
On compte également 1 250 contractuels de courte durée, contrats étudiants ou à la tâche auxquels il faut ajouter près de 4 000 vacataires d'enseignements.
Les personnels hébergés des organismes (CNRS, IRD, INRA...) sont plus de 5 000, principalement dans des structures de Recherche (UMR ou autres). Depuis la fusion de l'UM1 et l'UM2 en 2015, l'UM, c'est 18 composantes d'Enseignement (facultés, écoles et instituts), plus de 70 Unités de Recherche (en général des UMR). L'UM, c'est 24 sites de Perpignan à Nîmes, Carcassonne, Béziers, Mende et 17 à Montpellier. Tout cela fait de l'UM une grosse machine au budget de près de 400 M€. En 2020, l'UM, phagocytant au passage l'Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier, est devenue « Etablissement Public Expérimental » (EPE), statut dérogatoire au code de l'Education préparant la suite, un statut de Grand Etablissement(2).
Dans ce contexte, les personnels de l'Université de Montpellier sont de plus en plus éloignés des cercles de décisions.
Les conseils centraux, CA et CAC (CR et CFVU), sont en général composés de collègues de bonne foi mais également présents pour défendre leur composante, leur laboratoire ou leur discipline instaurant ainsi un système de clientélisme.
Des structures intermédiaires, les conseils de DS (Départements Scientifiques), avaient été créées en 2015 au moment de la fusion. Avec l'EPE, ces structures sont prorogées sous forme de pôles aux contours de plus en plus flous et larges, bien au-delà des contours de l'Université. Les DS B3ESTE et BA fusionnent ainsi dans le pôle AEB. Les conseils de DS sont réduits à des commissions RH de pôle, démunies de tout rôle politique, réduites à des missions d'évaluations individuelles. Les composantes d'enseignements sont quant à elles regroupées dans des collégiums. Au vu de cette complexité croissante, plus personne n'arrive à suivre ces évolutions.
Depuis deux ans, avec la crise Covid, les personnels sont occupés à survivre, harassés par le manque de moyens, le gel des postes de leurs collègues, l'augmentation du nombre d'étudiants et les tracasseries administratives. En plus d'être une grosse machine, l'organisation de l'UM devient incompréhensible, de plus en plus éloignée de ses étudiants et de ses personnels. Les couches de décisions se sont multipliées. C'est devenu une « compétence » que de s'y retrouver.
Nos missions de service public, enseignement, recherche, diffusion des connaissances,... sont pourtant chargées de sens et c'est souvent ce qui nous aide à tenir. La perte de sens et la perte de collectifs sont toutefois profondes. Cela ne peut continuer et nécessite une reprise en main de nos outils de travail. Vos représentants syndicaux n'ont pas la prétention de faire seuls cela mais d'alerter, de s'informer et d'informer, et d'aider à se ré-organiser avec tous celles et ceux qui le voudront. Les femmes et les hommes de la FSU (Fédération Syndicale Unitaire), du Snesup-FSU, du Snasub-FSU ou du SNCS-FSU sont à votre service. Ils sont vos proches collègues, pris dans la même tourmente. Ils en appellent à relever la tête, ensemble.
Ce que nous défendons
Collégialité et transparence dans la politique d'établissement.
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