Le SNESup et le SNASUB se sont opposés et s’opposent avec fermeté à la LRU (voir la profession de foi de la FSU pour le CTP). Essentiellement, la LRU organise la concurrence entre les Universités et entre les personnels, en leur fournissant des outils de gouvernance marqués par un déficit démocratique (au profit des managers) et par une conception libérale (fonds privés, flexibilité salariale…). Mais le recours aux fonds privés (fondations, Partenariat Public-Privé) ne rend pas les établissements plus autonomes.