Examens de semestres pairs : trouver la juste position |
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Dans chaque composante d’enseignement, nous devons arbitrer actuellement la question des examens de semestres pairs dans nos formations. La question centrale du débat est celle des évaluations à distance des unités d’enseignement. C’est une question complexe, à laquelle il ne peut être apporté de réponse toute faite, générique, et qui relève totalement de la liberté pédagogique garantie à tous les enseignants de l’Enseignement Supérieur, que notre ministère essaie actuellement de restreindre de manière notoire par des notes de service changeantes, contradictoires, contraires à nos statuts et sans valeur normative [1].
Le Snesup-FSU défend avec vigueur le respect de la liberté des enseignants et des équipes pédagogiques pour décider des modalités de fin d’année dans leur formation. Ces choix collégiaux doivent être transmis aux conseils de composantes, qui ont toujours été les garants du respect du travail au sein des équipes pédagogiques, et doivent le rester. Il n’est pas normal que certaines directions de composantes imposent de manière dirigiste les modalités d’examen du semestre pair, ni qu’elles omettent de convoquer (à distance) leur conseil sur cette question ; notons que les situations sont très diverses au sein de l’Université de Montpellier, et que dans d’autres composantes, le respect de la collégialité de prise de décision et du rôle du conseil mérite d’être souligné. Faire vivre cette démocratie universitaire est encore plus crucial en ce moment. De plus, les jurys de délibération devront avoir un rôle central.
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Élections au CNESER 2019 - Jeudi 13 juin |
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La « continuité pédagogique » ? Un service minimum dans le respect de l’équité |
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La pandémie provoquée par le Covid-19 a entraîné un certain nombre de mesures sanitaires d’une dimension exceptionnelle. Parmi elles, les mesures de confinement ont un impact très important sur l’ensemble des secteurs de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans l’état actuel des informations, les établissements devraient continuer à être fermés jusqu’à la fin du mois d’avril. De telles mesures, indispensables, bouleversent les calendriers universitaires du second semestre et posent la question de la continuité du service public de l’ESR, traduite hâtivement et sans précaution en “continuité pédagogique”.
La mise en place en urgence d'un enseignement à distance dans le cadre de la continuité pédagogique ne peut se faire sans principes directeurs. En effet, les dispositions à prendre ont un caractère exceptionnel, qui ne saurait devenir la règle demain. Hors, même à titre exceptionnel, ces dispositions doivent respecter un certain nombre de critères. Il est utile de les rappeler dans un ordre de priorité, et d'examiner les aménagements à prendre à l'aune de ces priorités.
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Examens de semestres pairs : dans chaque formation, réfléchir sur les principes avant la technicité |
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Dans la crise actuelle, l’heure est aux choix au sein de chaque université, de chaque composante et de chaque formation concernant la tenue ou non des examens de semestre pairs ; des choix qui déchirent chacun d’entre nous car ils nous obligent à confronter plusieurs rationalités par nature incommensurables : des principes sanitaires, pédagogiques, de motivation des étudiants, de valeur des diplômes, d’égalité de traitement entre les étudiants.
L’ordonnance 2020-351 du 27 mars rappelle d’ailleurs que les modifications des modalités de contrôles des connaissances doivent être faites « dans le respect du principe d’égalité de traitement des candidats, sur leur nature, leur nombre, leur contenu, leur coefficient ou leurs conditions d’organisation ».
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2000 dans les rues de Montpellier pour l'abandon de la LPPR : |
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une première mobilisation réussie !
Les organisations syndicales FSU, CGT, Sud-Solidaires et FO se félicitent de la mobilisation des personnels des Universités et de la recherche, dans le cadre de l'appel de la coordination nationale et des syndicats « à partir du 5 mars, l'université et la recherche s'arrêtent ».
En effet, près de 2000 personnes ont manifesté dans les rues de Montpellier l'après-midi pour exprimer leur rejet de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), de sa logique de mise en concurrence par le biais des appels à projet et des contrats hors statuts contribuant à la précarisation des emplois.
Lors de l'AG des personnels et étudiants de l'UM réunissant 250 personnes, ont été votées diverses revendications, comme le refus du CIR comme niche fiscale, le rejet de l'augmentation des frais d'inscription, l’augmentation des crédits de base des labos et des postes statutaires pour en finir avec la précarité et la proposition que la coordination nationale appelle à une semaine de grève du 9 au 13 mars et soit reçue au ministère.
En réponse au mail de la présidence ce matin, le non-respect des positions adoptées par nos instances collégiales (CAc, CoNRS, CNU) par les présidents d'université (dont P. Augé) et d'organisme a aussi été débattu. Pourquoi un tel décalage entre ces travaux de nos instances collégiales et la position de la CPU, de la CURIF, des rapports LPPR ? Pourquoi un tel décalage entre les travaux du CoNRS et les propos du PDG du CNRS, Antoine Petit ? Ce point est à l’ordre du jour du prochain CAc-Recherche de l’UM.
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