Transformation à marche forcée de l'Université vers l'EPE : rectificatif intersyndical |
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Dans son message du 20 avril Ă propos du changement de statut de l'UniversitĂ© de Montpellier voulu par la prĂ©sidence (passage Ă un Ătablissement Public ExpĂ©rimental, EPE), le prĂ©sident de l'UM a signalĂ© Ă juste titre que ce changement est un enjeu "de taille". En mĂȘme temps, il s'est voulu rassurant en affirmant :
"Cette transformation sâeffectuera en maintenant les principes auxquels nos communautĂ©s sont attachĂ©es. Ainsi, les UFRs, Ăcoles et Instituts et lâensemble des structures de recherche occuperont toujours la mĂȘme place centrale et le changement de statuts nâaffectera aucune des disciplines constitutives de notre UniversitĂ© qui doivent toutes bĂ©nĂ©ficier des mĂȘmes soutiens. Nos objectifs et missions seront toujours adossĂ©s au code de lâĂducation et nos valeurs toujours liĂ©es au service public et Ă la responsabilitĂ© sociale. Cette proposition dâĂ©volution, bien loin des bouleversements structurels engendrĂ©s par la fusion, sera sans consĂ©quence sur la vie des personnels. De mĂȘme, les Ă©tudiants en matiĂšre de choix dâĂ©tude, dâinscription dans une composante, de frais dâinscription ou dâobtention des diplĂŽmes nationaux, ne seront pas impactĂ©s." Cela est FAUX. On ne peut pas laisser entendre que le passage en EPE sera sans effet sur la vie universitaire. Le passage au statut EPE ouvre au contraire une nouvelle brĂšche dans le service public d'Enseignement SupĂ©rieur et Recherche. Les expĂ©rimentations possibles en dehors du cadre actuel (en termes de gouvernance et de dĂ©mocratie interne, d'activitĂ©s parallĂšles, de regroupements locaux, etc) sont prĂ©cisĂ©es dans l'ordonnance de 2018 : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037800979/. Les dĂ©rogations au code de l'Ăducation sont multiples et facilement mises en place dĂšs lors que le statut EPE est adoptĂ©. Les consĂ©quences directes et indirectes sur la vie et les conditions de travail et d'Ă©tudes universitaires peuvent alors ĂȘtre nombreuses et Ă la merci d'un changement dans la direction de l'Ă©tablissement. On ne peut donc pas garantir que les conditions actuelles soient maintenues Ă l'avenir avec ce statut EPE, mĂȘme si on en a le souhait initialement.
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Mardi 10 avril : Appel Ă la grĂšve
10h : AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale des personnels et Ă©tudiants de lâUniversitĂ© de Montpellier. Campus Triolet. Amphi 5.06 de la facultĂ© des Sciences.
13h30 : Rassemblement devant la BU Sciences, campus Triolet.
14h : Manifestation. Départ place E. Bataillon, devant le « donut ».
AprĂšs le succĂšs de la journĂ©e nationale de mobilisation du 22 mars dans la fonction publique qui a rĂ©uni plus de 400 000 manifestant.e.s dans toute la France, aprĂšs celles des 3 et 4 avril avec la grĂšve des cheminots et lesoutien des Ă©tudiant.e.s et de toute une partie de la population, le nombre dâuniversitĂ©s et dâĂ©tablissements mobilisĂ©s pour le retrait de la loi Vidal-ORE et contre la plate-forme Parcoursup ne cesse de croĂźtre. Ă ce jour, des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©es dans au moins 25 Ă©tablissements et plusieurs dâentre eux sont bloquĂ©s ou occupĂ©s. BientĂŽt, une centaine de dĂ©partements ou UFR se seront engagĂ©s Ă ne pas participer au tri social des dossiers des lycĂ©en.ne.s et Ă accepter tous les bachelier/iĂšre.s. Non seulement le gouvernement reste sourd aux revendications des Ă©tudiant.e.s et des travailleur/euse.s engagĂ©.e.s dans ces mouvements, mais il ouvre dâautres chantiers de rĂ©formes qui apparaissent comme autant de provocations :
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Motion de soutien aux victimes de la répression organisée par le commando de la fac de droit |
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Soutien inconditionnel aux victimes et étudiant-e-s mobilisé-e-s
Le 22 mars 2018, Ă©tudiant-e-s et personnel-le-s de lâenseignement supĂ©rieur manifestent nationalement pour le retrait de la loi ORE. Ă Montpellier, une assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale dans lâamphithĂ©Ăątre de la fac de droit acte lâoccupation de celui-ci jusquâau lendemain. Alors que les Ă©tudiant-e-s occupent lâamphithĂ©Ăątre, une milice cagoulĂ©e et armĂ©e commanditĂ©e par le doyen de la fac de droit pĂ©nĂštre dans lâamphithĂ©Ăątre, violente et expulse les occupant-e-s ! Les membres de cette milice ont pu ensuite partir, sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s par les policiers prĂ©sents sur place. Ă quelques jours de lâanniversaire de la rĂ©pression organisĂ©e par le commando de la fac de droit Ă lâencontre des Ă©tudiant-e-s mobilisĂ©-e-s, le procĂšs oĂč comparaĂźtront les agresseurs prĂ©sumĂ©s a Ă©tĂ© annoncĂ© pour les 21 et 22 mai. Nous condamnons fermement la rĂ©pression et les exactions quâont subies les Ă©tudiant-e-s mobilisĂ©-e-s et leur rĂ©affirmons notre soutien inconditionnel. Nous exigeons ainsi : ⊠La reconnaissance et lâindemnisation totale des prĂ©judices subis par les victimes ⊠La condamnation par la justice de leurs agresseurs Ă la hauteur des faits Dans ce but nous appelons Ă :
⊠Un rassemblement et une conférence de presse le 22 mars 2021 à partir de 14h devant le bùtiment 1 de la faculté de Droit et Sciences Politiques.
Le 18/03/2021.
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Prochaines actions ce mercredi 29 janvier à la faculté des sciences |
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- AG Ă 10h30, probablement en amphi 36.02 .
- Manifestation Ă 14h, place Zeus.
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Le projet de LPPR met en danger le fonctionnement des UFRs et nos conditions de travail - prenons position ! |
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Le Conseil de notre UFR, préoccupé par le projet de loi LPPR, se réunit spécifiquement pour en débattre ce mardi matin. Vos élus Solidaires-FSU ont demandé l'ouverture de cette séance à l'ensemble des personnels de l'UFR, ce qui a été refusé.
Nous avons présenté en AG, ce jeudi, notre analyse les dangers majeurs de ce projet de loi (disponible en ligne : https://frama.link/LPPR) : précarité accrue et allongée avec un nouveau contrat de projet, prime à la performance en recherche, recrutement toujours plus tardif; pour les enseignants-chercheurs, et concernant la problématique aiguë des volumes horaires des formations, la fin des 192h, la modulation des services sans accord des intéressés et l'adaptation des services aux besoins de la composante de rattachement; pour les Biatss, un silence assourdissant qui dénote une absence totale de considération de notre ministre.
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