Examens de semestres pairs : trouver la juste position |
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Dans chaque composante d’enseignement, nous devons arbitrer actuellement la question des examens de semestres pairs dans nos formations. La question centrale du débat est celle des évaluations à distance des unités d’enseignement. C’est une question complexe, à laquelle il ne peut être apporté de réponse toute faite, générique, et qui relève totalement de la liberté pédagogique garantie à tous les enseignants de l’Enseignement Supérieur, que notre ministère essaie actuellement de restreindre de manière notoire par des notes de service changeantes, contradictoires, contraires à nos statuts et sans valeur normative [1].
Le Snesup-FSU défend avec vigueur le respect de la liberté des enseignants et des équipes pédagogiques pour décider des modalités de fin d’année dans leur formation. Ces choix collégiaux doivent être transmis aux conseils de composantes, qui ont toujours été les garants du respect du travail au sein des équipes pédagogiques, et doivent le rester. Il n’est pas normal que certaines directions de composantes imposent de manière dirigiste les modalités d’examen du semestre pair, ni qu’elles omettent de convoquer (à distance) leur conseil sur cette question ; notons que les situations sont très diverses au sein de l’Université de Montpellier, et que dans d’autres composantes, le respect de la collégialité de prise de décision et du rôle du conseil mérite d’être souligné. Faire vivre cette démocratie universitaire est encore plus crucial en ce moment. De plus, les jurys de délibération devront avoir un rôle central.
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Appel pour les libertés : à Montpellier le 12 juin à 10h30, place Albert Ier |
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Communiqué des organisations Snesup-FSU, SUD Education, SUD Recherche, Union Solidaires 34, Solidaires Etudiants, Collectif du 22 mars, LDH34
Mobilisons-nous pour nos libertés, contre le racisme et les idées d’extrême droite
A Montpellier, manifestation le samedi 12 juin Ă 10h30, place Albert 1er
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Le 5 juin 2013, à Paris, Clément Méric, syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s et militant antifasciste, tombait sous les coups de militants néo-nazis. Deux de ses agresseurs ont été condamnés à 5 ans et 8 ans de réclusion criminelle. C’était une agression de fascistes qui portent de façon viscérale et comme logique d’action la violence physique contre les militants de la liberté et de l’égalité. Oui, l’extrême-droite tue, dans le monde entier.
Le 22 mars 2018, à Montpellier, relevant de la même logique, dans une de nos facs, des étudiants mobilisés contre la loi ORE (dont on voit bien les dégâts aujourd’hui avec #Parcoursup) étaient violemment expulsés de l’amphithéâtre qu’ils occupaient. Organisé par et avec la complicité de certains professeurs, un commando de militants d’extrême-droite tabassait des étudiants, marqués physiquement et psychologiquement, à vie, par cet acte.
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La « continuité pédagogique » ? Un service minimum dans le respect de l’équité |
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La pandémie provoquée par le Covid-19 a entraîné un certain nombre de mesures sanitaires d’une dimension exceptionnelle. Parmi elles, les mesures de confinement ont un impact très important sur l’ensemble des secteurs de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans l’état actuel des informations, les établissements devraient continuer à être fermés jusqu’à la fin du mois d’avril. De telles mesures, indispensables, bouleversent les calendriers universitaires du second semestre et posent la question de la continuité du service public de l’ESR, traduite hâtivement et sans précaution en “continuité pédagogique”.
La mise en place en urgence d'un enseignement à distance dans le cadre de la continuité pédagogique ne peut se faire sans principes directeurs. En effet, les dispositions à prendre ont un caractère exceptionnel, qui ne saurait devenir la règle demain. Hors, même à titre exceptionnel, ces dispositions doivent respecter un certain nombre de critères. Il est utile de les rappeler dans un ordre de priorité, et d'examiner les aménagements à prendre à l'aune de ces priorités.
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Transformation à marche forcée de l'Université vers l'EPE : rectificatif intersyndical |
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Dans son message du 20 avril à propos du changement de statut de l'Université de Montpellier voulu par la présidence (passage à un Établissement Public Expérimental, EPE), le président de l'UM a signalé à juste titre que ce changement est un enjeu "de taille". En même temps, il s'est voulu rassurant en affirmant :
"Cette transformation s’effectuera en maintenant les principes auxquels nos communautés sont attachées. Ainsi, les UFRs, Écoles et Instituts et l’ensemble des structures de recherche occuperont toujours la même place centrale et le changement de statuts n’affectera aucune des disciplines constitutives de notre Université qui doivent toutes bénéficier des mêmes soutiens. Nos objectifs et missions seront toujours adossés au code de l’Éducation et nos valeurs toujours liées au service public et à la responsabilité sociale. Cette proposition d’évolution, bien loin des bouleversements structurels engendrés par la fusion, sera sans conséquence sur la vie des personnels. De même, les étudiants en matière de choix d’étude, d’inscription dans une composante, de frais d’inscription ou d’obtention des diplômes nationaux, ne seront pas impactés." Cela est FAUX. On ne peut pas laisser entendre que le passage en EPE sera sans effet sur la vie universitaire. Le passage au statut EPE ouvre au contraire une nouvelle brèche dans le service public d'Enseignement Supérieur et Recherche. Les expérimentations possibles en dehors du cadre actuel (en termes de gouvernance et de démocratie interne, d'activités parallèles, de regroupements locaux, etc) sont précisées dans l'ordonnance de 2018 : https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000037800979/. Les dérogations au code de l'Éducation sont multiples et facilement mises en place dès lors que le statut EPE est adopté. Les conséquences directes et indirectes sur la vie et les conditions de travail et d'études universitaires peuvent alors être nombreuses et à la merci d'un changement dans la direction de l'établissement. On ne peut donc pas garantir que les conditions actuelles soient maintenues à l'avenir avec ce statut EPE, même si on en a le souhait initialement.
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