Pour savoir si le personnel de l'UM réalise l'intégralité de son temps de travail, tout est affaire de précision, et le Maître du Temps s'incarne en la Cour des Comptes, dont la Présidence de l’université se fait en janvier le bras armé. Pour les enseignants-chercheurs, il lui a ainsi suffit de s'appuyer sur l'application d'emplois du temps Prose pour constater, avec une précision redoutable, que 49 enseignants-chercheurs (5% des effectifs) sont en sous-service, dans la grande avec majorité avec une quotité inférieure à 5% (i.e 10h), et qu'il convenait de les menacer illico de suspendre leur régime indemnitaire l'an prochain (cf exemple de courrier en fin de ce mail). Il ne s'agit pas ici de justifier des sous-services, surtout s'ils devaient être chroniques ou importants, mais de souligner l'absurdité bureaucratique de croire en des logiciels capables de signifier un sous-service de 0,75h soit 0,4% du service dû.