UMSF, « Fusion », Idex ... Mais où allons-nous ? |
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UMSF, « Fusion », Idex ... Mais où allons-nous ?
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Le secteur public de l'enseignement supérieur et de la recherche en France a été largement secoué ces dernières années. Le site de Montpellier n'échappe pas à la règle, comme en témoigne la succession d'événements de ces derniers jours. Cet exemple illustre de façon édifiante l'incompatibilité entre, d'une part, la volonté de la communauté scientifique de trouver des solutions solides et partagées pour construire durablement son avenir commun et, d'autre part, la pression incessante des pouvoirs politiques pour pousser cette communauté à procéder, elle-même, à des restructurations structurelles profondes, précipitées et, légalement, sans aucune solution consensuelle. Alors que des initiatives individuelles et/ou pétitionnaires émergent actuellement, les syndicats de la FSU (Snesup, Snasub, Sncs) souhaitent éclairer les personnels des universités, organismes et écoles de Montpellier (et même au-delà ), de leur analyse.
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Dernières nouvelles de l'Initiative d'Excellence (Idex) à Montpellier |
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Mardi 16 novembre, la Présidente de l'Université Montpellier 3 (lettres, langues, art, sciences humaines et sociales), a annoncé aux personnels qu'elle avait dû, confortée dans sa décision par le mandat que lui avait donné son CA, se résoudre à faire sortir son université des négociations sur le projet Idex et que, dès lors, elle ne bénéficierait pas des financements éventuels du « grand emprunt ». L'exposé qu'elle a fait des motifs de ce retrait est éloquent.
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Manifestation du 6 novembre 2010 |
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FAIRE DU 6 NOVEMBRE UN MOMENT FORT ET MARQUANT…
Manifestation Ă Montpellier : 15h, Rives du Lez
Quoi qu’en disent le gouvernement, sourd à l’expression populaire, et la majorité des médias, le rejet des choix du gouvernement contre les retraites, qui s’est une fois de plus exprimée le 28 octobre dernier est loin de s’éteindre même si la loi vient d’être adoptée par les deux assemblées. Le texte sorti de la commission mixte AN/Sénat, s’il devait être promulgué, provoquerait des ravages, dans la fonction publique comme dans le secteur privé (Suppression des validations : allocataires de recherche, ATER, chargés d'enseignement, etc., cf. Lettre Flash 14 ci-jointe). Le niveau de mobilisation atteint au coeur d’une pause scolaire continue de se mesurer en millions de manifestants. L’ancrage de la contestation dans la population est profond et durable. Dans les cortèges, la présence des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche ne s’est jamais démentie. Le renforcement des mobilisations par les jeunes et notamment des étudiants, marque un tournant dans le mouvement. Tous, ils prennent part activement à ce combat pour le retraites, l’emploi, les salaires et pour refuser la précarité. Le Président de la République ne peut pas promulguer une loi dont le rejet a atteint des sommets dans toute la population, tant elle broierait les solidarités inter-générationnelles et n’épargnerait aucune catégorie de salariés.
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UMSF : La fusion, c’est compliqueX ! |
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Position commune des sections syndicales FSU (SNASUB, SNCS, SNESUP des 3 universités)
UMSF : La fusion, c’est compliqueX !
C’est par les journaux locaux relayant les déclarations et les lettres ouvertes des président(e)s des Universités montpelliéraines que les personnels ont appris l’existence d’une nouvelle crise, qui fait apparaître que l’avenir universitaire de Montpellier pourrait se jouer dans les deux prochains mois. Pourquoi un tel agenda ? Parce que c’est celui de l’appel d’Initiatives d’Excellence (IdeX) lancé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, via l’ANR. Nouvelle carotte, nouveau bâton ? En faisant miroiter l’argent du « Grand Emprunt » (qui n’est ni grand, ni un emprunt), le ministère passe par dessus les Plans Campus, à la mode de l’an dernier.
Bien entendu, nous savons que les euros annoncés ne sont que promesses. Mais on ne peut pour autant traiter avec légèreté ce qui se passe. Car sous couvert d’une succession de plans et de projets, c’est la vie et la structure des universités, qui sont en jeu. Et le rêve de certains est manifestement un cauchemar pour la tradition universitaire, mais aussi pour la république et la démocratie.
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