Une révolte sociale, dont l’ampleur a obligé le gouvernement à reculer, est portée par un mouvement qui, d'abord focalisé sur les taxes sur les carburants, a étendu ses revendications au champ économique et social, au modèle politique de notre société. Celles-ci renvoient pour partie à celles du SNESUP-FSU et nous ne cessons de les défendre : emploi, services publics, salaires, écologie, retraites, fiscalité…
Le lundi 10 décembre, Macron faisait mine de lâcher quelques concessions au mouvement des « gilets jaunes » pour préserver les réformes qu’il projette sans remettre en cause sa politique inégalitaire. Il propose des mesures sans perspective écologiste dont le financement sera principalement assuré par l’ensemble des contribuables, donc par les impôts dont la progressivité n’a pas été améliorée. Loin d’améliorer les conditions de vie de toutes et tous et de conforter les services publics, elles se traduiront inévitablement par des restrictions sur les services publics.