Exceptés les quelques formations à « caractère pratique Â» et des examens pour lesquels on trouve les moyens de fonctionner en présentiel, nos campus sont fermés depuis début novembre. Les étudiant-es et la plupart des personnels sont contraint-es de travailler chez eux, généralement avec leurs propres moyens matériels. Dans ces conditions, le service public de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est extrêmement dégradé. Cela nourrit de la souffrance chez les personnels comme chez les étudiant-es, accroissant d’autre part leur précarité. Il en va pareillement des inégalités face aux études fortement accrues par l’isolement et l’enseignement à distance qui leur a été imposés.

La parole des enseignants et enseignants-chercheurs, de manière générale de l’ensemble des personnels, est de plus confisquée, et supplantée par une CPU et un cabinet de la ministre focalisés sur la "sécurisation juridique" de leurs circulaires. C'est pourquoi nous vous proposons de répondre au sondage suivant :

https://questionnaire.umontpellier.fr/index.php/569376

Les organisations syndicales de l’Université soussignées s’inquiètent des conséquences des textes en cours concernant les libertés publiques, que ce soit les décrets élargissant le fichage des citoyens, la loi sécurité globale ou la loi dite « séparatisme Â».

Si elles se félicitent que le conseil constitutionnel ait pu censurer l’article 38 de la LPR qui créait un délit d’entrave à réunion sur les universités, elles restent vigilantes, car cette décision s’est faite au titre de la censure des cavaliers législatifs et non pour inconstitutionnalité.

Aussi, comme elles l’ont fait ces dernières semaines, elles appellent à se joindre à la manifestation qui aura lieu ce samedi 16 janvier 2021, à 11h00 départ Théâtre J Vilar, avec différentes étapes intermédiaires.

Lien pour les informations : https://www.facebook.com/events/451560569174397/

SNTRS CGT, CGT UM, CGT INRAE, Sud éducation, Solidaires étudiant-e-s, Sud Recherche EPST, Snesup-FSU, FO ESR,

 

Les organisations syndicales des universités ont décidé d’organiser la mobilisation pour réussir la journée nationale de grève et de manifestation, à l’appel de CGT FSU FO Solidaires et des organisations de jeunesse.

En plus de l’exigence d’abrogation de la loi LPR, pour les raisons qui ont largement été développées et qui ont soudé l’ensemble de la communauté universitaire contre le projet de la ministre Vidal, nos organisations insistent pour que les étudiants puissent revenir sur les campus pour y étudier.