Détricotage de l'enseignement supérieur par la ministre |
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Vendredi, 01 Février 2019 13:50 |
Les bachelors se sont développés dans les établissements privés et dans des établissements publics en étant auto-financés par les frais d’inscription ou par d’autres financements privés. Ils peuvent sélectionner les bachelier.e.s selon leurs propres critères. Ces diplômes d’établissement ne sont encadrés par aucun programme national. Leur reconnaissance par l’État au niveau du grade de licence serait la porte ouverte à une dérégulation totale du premier cycle universitaire et une nouvelle étape dans la mise en concurrence de tous les établissements, voire même au sein d’un même établissement entre les formations marchandes et les formations « quasi » gratuites. Dans un contexte de sous-financement de l’ESR public par l’État, la mise en place de ces formations marchandes s’effectuera en parallèle de la dégradation de la qualité de l’offre de licence. La reconnaissance du bachelor participerait à la généralisation de l’augmentation des droits d’inscription dans les établissements publics. De plus, « l’achat » du bachelor permettrait la poursuite d'étude en cycle master sans les garanties qu’apporte le diplôme de licence. Deux systèmes pourraient ainsi coexister réglementairement avec, dans l’intervalle, toutes les combinaisons possibles : service public élitiste gratuit, service public gratuit dégradé, service public marchand et secteur privé marchand. Le SNESUP-FSU, attaché aux valeurs républicaines du préambule de la Constitution et au développement d’un service public de l‘enseignement supérieur et de la recherche gratuit, laïque et de haut niveau, combat cette initiative et appelle à rejoindre les mobilisations le mardi 5 février. Menace sur les IUT  Lisez le communiqué complet du Snesup-FSU : https://www.snesup.fr/article/en-marche-vers-la-licence-payante-lettre-flash-ndeg-52-30-janvier-2019  |