Une agression fasciste inadmissible qui témoigne du retour des briseurs de grève Imprimer
 

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un groupe d'individus cagoulés et armés s'est introduit dans l’Université de Montpellier agressant des étudiant.es qui occupaient un amphithéâtre de l’UFR de droit et science politique, dans le cadre de la mobilisation contre la sélection à l’Université et la réforme du bac, pour le retrait de la loi ORE. Plusieurs étudiant.es ont été gravement blessé.es et des insultes à caractères racistes et homophobes ont été proférées.

Le SNASUB-FSU, le SNCS-FSU et le SNESUP-FSU condamnent ces violences fascistes avec la plus grande fermeté et demandent à ce que la justice soit saisie et que leurs auteurs, ainsi que les complices qui ont favorisé leur intrusion dans les locaux, fassent l'objet de poursuites judiciaires. Ils appellent les victimes à porter plainte et demandent à la ministre Frédérique Vidal de diligenter toute enquête utile à l’établissement des faits.

Ils apportent leur soutien le plus appuyé aux étudiant.es et aux collègues mobilisé.es de l’Université de Montpellier et appellent tous les membres de la communauté universitaire à témoigner de leur solidarité avec les victimes de ces brutalités.

À l'université, le fascisme et les briseurs de grève ne passeront pas.


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